Le projet

Historique

Fin 2013, un agriculteur exploitait sur 7 ha un verger bio de 450 arbres plantés sur une parcelle centrale, et occupant le tiers de la superficie. Pour des raisons personnelles, il souhaita s'arrêter et proposa de vendre la totalité de ses terres à son voisin, lui aussi arboriculteur bio. Tous les deux servaient plusieurs AMAP du département.

Exerçant son droit, la SAFER locale (SAFALT Société d'Aménagement Foncier Aveyron, Lot, Tarn) préempta les terres, plusieurs céréaliers de la région souhaitant s'agrandir, bénéficier de la bouche d'eau et des primes européennes pour les céréales. L'agriculteur pressenti aurait arraché les pommiers et cultivé en conventionnel. 

Le réseau des AMAP du Tarn réagit alors, demanda audience au président de la SAFALT, et mit en avant son souci de l'usage de la terre plutôt que de sa propriété. Par une mobilisation importante et une médiatisation forte, il obtint l'attribution de ce verger au voisin producteur bio, ainsi que la parcelle intermédiaire entre les deux exploitations. 

Restaient 3 ha que la SAFALT tenait à revendre à l'agriculteur en conventionnel, lequel s'est finalement désisté, laissant à cet organisme une propriété pour laquelle il lui fallait trouver un autre acquéreur. 

L'association Terre de Rivières a ainsi été créée dans une démarche citoyenne pour un achat collectif de la parcelle et garantir sa préservation en culture agroécologique.